Les J.O. maudits de Vancouver (Vidéo de l'accident+émeutes)
Cela pourrait bien être le titre d’un polar sombre, mais au vu de la série noire qui touche l’ensemble des jeux depuis le tout commencement on est en droit de se poser la question.
Les Jeux Olympiques 2010 de Vancouver sont ils maudits ?
Neige pendant longtemps désespérément absente, le dopage sur toutes les lèvres, conditions climatiques semant le doute sur les épreuves, apogée avec la mort d’un sportif juste avant la cérémonie d’ouverture, et enfin émeutes anarchistes aujourd’hui.
Remontons le fil au début de cette affligeante succession jusqu’à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 Février 2010.
A 15 jours des jeux d’Hiver: Où est la neige ?! De mémoire de passionné aucune ville accueillant les jeux n’a fournit un climat aussi chaud : 14 degré en janvier avec le redoux propre à la situation géographique de la région. Les organisateurs ont déployé des efforts colossaux pour préserver une fine pellicule d’or blanc. Plus le jour des épreuves approche, notamment celles de snowboard et de ski, et plus le nombre de
camions apportant la neige augmente. Comble de la malchance les pluies se combinant à cette chaleur empêchent le fonctionnement des canons à neige. Le comité organisateur (Covan), se basant sur des statistiques météorologiques, ne s’inquiète pas. Le seul souci qu’ils reconnaissent est le brouillard qui les obligera à revoir le déroulement des épreuves.
10 février 2010 : Le spectre du dopage plane! Le dispositif anti-dopage de grande ampleur affiche clairement la volonté de jeux « propres » de Vancouver. Pas moins de 2800 tests sanguins et urinaires, dont 840 effectués durant la phase préolympique (du 1er au 12 février), sur près de 3000 sportifs contrôlés, dans les 15 disciplines que compte le programme, ont été effectués par le CIO (comité International Olympique. En préalable, durant les derniers mois, l'Agence mondial anti-dopage (AMA) annonce le dépistage de plus de 30 athlètes positifs qui ne participeront pas aux Jeux.
Cérémonie d’ouverture du 12 au 13 février : Une fête et un deuil. La soirée s’annonce sous les meilleurs auspices malgré le démarrage difficile, les Jeux d’Hiver 2010 de Vancouver vont être officiellement lancés. La journée est placée sous le signe de la décontraction avec les préparatifs de la fête et les entraînements sportifs.
Si les premiers sont réussis, les seconds vont tourner à la tragédie. Au cours d’essais sans gains compétitifs un jeune Lugeur de 21 ans effectue la dernière descente de sa vie. Dans un virage à 150km/h il perd le contrôle de l’engin qui effectue une embardée sur la glace le projetant dans les décors. Décors qui ne sont pas constitué de filets de protections ni même de matelas pour amortir les chocs, non, il s’agit d’une ran
gée de pilier d’acier.Mais tout de même, ils déclarent qu’ils feront installer des matelas de protections à cet endroit. On ne peut que déplorer cette décision que tardive qui aurait sans doute sauvé la vie d’un sportif. La vidéo est d’une rare violence et les images du jeune Géorgien valsant entre les piliers métalliques f
ait froid dans le dos.
Le soir même, les jeux de Vancouver rendent hommage à Nodar Kumaritashvili et à la délégation Géorgienne entière qui, courageusement, annonce qu’elle participera aux épreuves.
Malgré ce deuil qui vient ternir la cérémonie d’ouverture, les jeux sont bel et bien lancés avec une certaine ferveur tout de même, bien que la polémique sur la dangerosité des conditions d’épreuve soit lancée elle aussi.
Samedi 13 février dans la journée : Emeutes anarchistes dans la ville ! Une vague noire défile dans la paisible ville de Vancouver. Pas moins de 200 hommes cagoulés s’élancent dans les rues en scandant des slogans anarchistes et détruisant tous ou presque sur leur passage. « Les jeux de la misère » résonnent à l’unisson dans leur bouche. Le centre ville est saccagé et les forces de l’ordre ont bien du mal à contenir ces très virulents revendicateurs.
Une fois le calme revenu on peut se demander si le système de sécurité des jeux sera suffisamment efficace, car après une telle démonstration de haine, qu’est ce qui empêcherait ces « hommes en noir » de venir troubler les épreuves elles même ?
Le sport après être devenu un enjeu économique mondial majeur, devient également un enjeu politique de premier plan au détriment, encore une fois, de ce dernier.
Place maintenant aux champions mondiaux qui nous font déjà vibrer palliant ainsi (ou presque) cette série noire qui, espérons le, a pris fin avec le début des épreuves.
Réagissez sur cette actu' avec votre commentaire.